S’il existe quelque chose dont on se plaint à Kinshasa, c’est la façon dont les médicaments sont vendus et conservés parfois même par les pharmaciens.
Les difficiles conditions de survie font que le pays marche au rythme de l’informel, les petits commerces des particuliers qui pullulent ici et là. Parmi ceux qui se lancent dans ces petits commerces, on en trouve qui vendent des médicaments, parfois étalés sur la route, histoire que les passants voient bien qu’ils ont la marchandise et que point n’est besoin d’aller plus loin, dans une pharmacie, surtout que chez eux, le prix est encore plus bas.
Même les pharmacies ne sont pas épargnés par ces mauvaises conditions des ventes et de conservations. Cela s’explique aussi parmi les faits que certains personnes qui y vendent ne détiennent même pas un diplôme dans une science proche de la médecine.
Dernièrement, j’ai sans succès sillonné tout le quartier à la recherche d’un médicament pour ma mère qui ne se sentait pas bien. C’est alors que j’ai pris un autre médicament proche de celui que je cherchais. Mais, quelle ne fut ma surprise de voir la façon dont il me fut servi, dans un des sachets que les femmes utilisent pour vendre le farine de manioc, de maïs, l’huile de palme ou d’olive, emballer les poissons, bref, un sachet multi usage dans les petits commerce.
Là, je me suis vraiment demandé de quelle garantie pouvaient être des médicaments vendus dans de telles conditions.